Les indiscrétions de Mixous sur... Epice

wouhou, eh ben, pour une première réaction, elle est haute en couleur!   

Red Kellin... un casse-tête chinois. D'où me vient-il? À l'heure actuelle, je suis incapable de dire ce qui a fait tilt quand j'ai voulu créer ce personnage. C'est un assemblage de plusieurs choses. Je peux dire que Red a pris "vie" comme ça. Il a un peu volé de la mienne, a empiété sur ma vie sociale, mes émotions, mes réactions face à l'adversité, a bouffé de mon temps, m'a volé ma rationalité et m'a causé bien des tourments vu qu'il alimentait ma procrastination. Mais c'est une "création" que je ne regrette pas (déjà parce qu'il nourrit ma mégalomanie, lol)

Nan, plus sérieusement, Red est venu presque inconsciemment de mon besoin d'updater un vieux personnage. Edward Meister VIII. Un personnage de ma fiction Janus n'est pas une mythologie. Du moins, physiquement. À l'époque, je voulais supprimer JNEPUM. Edward Meister n'avait pas de prénom et c'était un ersatz de Red avec sa chevelure roux cuivrée.
Puis j'ai eu l'inspiration du nom "Beat'ONE" sous la douche (dont le "Beat" provient de "Beatles" au nombre de 4) Mais le côté "rock" des Beat'ONE me vient de D'espairs Ray, un groupe de Jrock. Je m'égare.
Et Red est apparu comme un pop up. Certainement un concentré de tout ce que j'aime. De la rockstar androgyne qui peut se montrer suave et "bizarrement" viril, à la manière de ces stars mâles japonaises ou coréenne à la beauté ambigüe. J'ai largement été influencée par hide (de X-Japan), Miyavi, Axel Rose de Guns'n'roses et récemment Andrej Pejic.

Sinon, c'est l'un des rares personnages que je fais constamment vivre dans ma tête. Il me parasite à un point où ç'en devient effrayant. Et quelque part, le fait qu'il vive en permanence avec moi, explique un peu son côté "unique", on va dire. Disons qu'il a beau être un personnage fantasmé, il puise son réaliste du nombre incalculable de défauts qu'il tient un peu de son auteure. À commencé par son côté pipelette bi-atch. Ce qui veut dire que je vais arrêter là ma réponse, sinon on y sera encore demain (qui arrive dans 15 mn, à vrai dire). 

@MIXJUX
Oui, je le veux...
euh... pourquoi c'est sorti comme ça? Bref, je suis flattée par ta proposition de partenariat. Et je suis partante! Il y a quelque chose que je dois faire pour ça?
S'il y a une page ou un site que je pourrais partager, ce serait celle-ci : epicefictions (mon blog wix)
Pour répondre à tes questions:

Mixjux a écrit:

Tu lis des romans M/M ?
=> Si oui, ton top 3 ?
=> Si non, pourquoi ??

Je lis des romans M/M. Si par "roman", tu entends "la version papier", alors l'étagère réservée à ce style dans ma bibliothèque ne lui fait pas encore honneur pour l'instant. Et comme je n'ai pas de lecteur kindle, mon palmarès M/M est faible, comparé aux autres bouquins que je dévore. Mais si le sens de ta question implique toute fiction boy's love, alors j'ai un tableau de chasse plutôt conséquent. Surtout grâce à FictionPress. Même si je deviens de plus en plus intransigeante avec ce que je lis sur ce site.
À mon actif, j'ai Twilight de Miss Spooky Muffin, et Tatouage d'Emilie Lepers (Mimi Yuy) en version papier. Sur le net, je dévore du Ven Yam et du Oidche. Et un jour, j'aurai leur version "papier" dans ma bibli. (Rien ne vaut le "papier"!!! Cette sensation de tenir quelque chose de solide, issu de l'imagination fertile de quelqu'un, de tourner les pages, d'insérer un marque page avec le sentiment que refermer le livre n'est qu'un au revoir, promettant de prochaines retrouvailles émouvantes... ahem, je m'égare.)
Je disais donc que le plus souvent, ce sont des auteurs amateurs, que je connais plus sous leur pseudo que sous leur vrai nom ou nom d'artiste. Charlie Audern (Pilgrim87), Marlène Jedynak (Jijisub), Virginie Zurbuchen, Nangilima, Sanashiya, ArielM, Lakesis, Adrideo, Val-Rafale, Kaelig, Roshieru, Myushi, Merlin, Clemzy yaoi, Deadly... (que des penname) J'ai lu tellement de fictions boy's love et j'ai souvent été déçue, que je trie de plus en plus et j'élague avec une intransigeance inquiétante, désormais. Ce qui m'amène à mon top 3, dans tout ce que j'ai lu.

À ce sujet, il me semble avoir déjà donné un semblant de réponse. Il fut une époque où Twilight de Miss S.M était indétrônable. C'était avant de "rencontrer" Oidche et Ven Yam. Depuis, mon top 3 est flou, parce que ces 3 auteurs cassent la baraque dans des styles totalement différents. Difficiles à comparer. Du coup mon coeur balance.   Lequel choisir...?  J'ai un top 3 par auteur, disons. Pas de top 3 d'auteurs. Je ne sais pas si je me fais comprendre. Mais je crains que tu doives te contente de cette réponse, Mixjux.   Ceci dit, je suis heureuse d'avoir découvert ce forum. Vu la kyrielle de romans M/M qu'il décortique, j'ai bon espoir de renflouer ma bibliothèque M/M d'ici là.

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@OIDCHE
Nan, je ne t'oublie pas. Et le boulet, c'est moi   j'avais complètement zappé ton autre question lors de ma précédente réponse.
Alors, comment je fais pour être sur autant de projets à la fois?  
JE NE SAIS PAS...
Bon OK, elle est rejetée, cette réponse. Mais honnêtement, je ne sais pas. Ma tête fourmille toujours de scénarios loufoque, et je dois les mettre par écrit pour m'aérer l'esprit. Sinon je deviens "nombreuse" dans ma tête.    Pour en revenir à ces projets, ce ne sont pas le résultat de 2 à 3 ans de "réflexion" fantasques. On peut dire que ça remonte au début de l'adolescence. Prends un siège, parce qu'on va se la jouer psy et malade allongé sur le divan, replongeant dans son passé pour comprendre son présent. Ou bien sors du pop-corn, t'as le choix.   Ahem. touss, touss.

J'avais pour habitude de raconter une histoire inventée de toute pièce à mes 2 petites sœurs. Une histoire ridicule et fortement sentimentale que j'avais intitulée "Les chevaliers de la table triangulaire". (Une influence du dessin animé Princesse Starla et les joyaux magiques puis de Sailormoon) Avec ma première frangine, ça allait. Quand la seconde s'y est mise, elles sont devenues infernales toutes les 2. Chaque nuit, je devais me réinventer, innover et trouver quelque chose d'accrocheur parce qu'elles devenaient exigeantes, au fur et à mesure qu'elles grandissaient. Elles pointaient mes redites de remarques impitoyables et s'irritaient quand les personnages ne répondaient pas à leurs attentes. Ou elles me suppliaient comme pas possible, en usant de chantage affectifs.    Elles m'imposaient leur rythme de sommeil en réclamant la suite à corps et à cri,    alors que mes pauvres paupières s'alourdissaient. Je n'avais pas le droit de fermer les yeux, sinon un "Ensuite" glacial    retentissait et j'en avais pour mes frais. Et chaque nuit, elles se rappelaient avec exactitude de l'endroit où je m'étais arrêté la veille, alors que Morphée me cueillait sans que je ne m'en rende compte. Du coup, cet exercice m'a appris à préparer mon scénario à l'avance, durant la journée, pour satisfaire leur insatiable besoin de me harceler. Ma première cadette a refilé ce virus à ses copines au collège, et j'ai dû coucher des romances de teenager à l'eau de rose par écrit pour assouvir leur sadisme. (Et il fallait en plus que je dessine les têtes des personnages, plaît-il) Depuis, c'est devenu une seconde nature.

La moindre chose m'inspire. Je peux partir d'un constat banal, d'une anecdote, pour aboutir à un storyboard alambiqué et tiré par les cheveux. L'avantage, c'est que ça pousse mon imagination dans tous les sens. L'inconvénient, c'est que j'ai mille projets auxquels je ne donnerai jamais le jour, parce qu'à un moment donné, il faudra me recentrer, en choisir un, et le développer. Mon ambition dépasse parfois mes capacités. Jusqu'à... on va dire 2-3 ans, je n'y arrivais pas. Je ne te dis pas le nombre de fictions que j'ai perdues entre mes cahiers de notes, les vieux ordis qui ont fini à la poubelle avec toutes mes données, et je t'en passe d'autre supports de sauvegarde qui sont passés à la trappe.
Ce n'est qu'avec Hot chili que le déclic s'est fait. J'ai pu commencer un projet et le tenir sur du long terme. Et pour ça, il m'aura fallu discipliner mon imagination, structurer ma façon de "travailler". En s'aidant de cette sorte d'expertise, on va dire, mes vieux projets ont commencé à prendre une forme beaucoup plus "tangible". Hot chili est loin d'être fini, comme tu t'en doutes. Pourtant, la majorité de tous mes chantiers (excepté Danseur du ciel) datent d'avant Hot chili. Mais j'étais incapable de m'investir à fond dedans. Il aura fallu l'influence des auteurs comme Miss Spooky Muffin pour que j'y arrive.
Parfois, je n'aimerai faire que ça. Ecrire, inventer des "trucs" et les écrire. Ecrire et toujours écrire. Limite, vivre pour écrire. (Hélas, pour écrire, il faut "vivre". Bref, je me comprends   ) Mais la vie a le don de me contrarier de ce côté-là.
Ceci dit, cette fois je suis bien décidée à ne pas laisser ces "projets" à l'état définitif de projet. Peu importe les années qu'ils me prendront, je les réaliserai. Quoi qu'il m'en coûte. J'espère avoir répondu à ta question, même si je sens que j'ai sacrément dérivé... Maintenant, on peut couper le son. Je crois que j'ai bien mérité un
 

ALERTE PAVÉ !!!!    
*
@ Luciale

Luciale a écrit:

Hi hi !!!
Alors j'ai des petites questions qui me viennent au fil de ma lecture :
- Comment arrives-tu à écrire des chansons aussi chouettes ? As-tu une formation musicale ou joues-tu d'un instrument ou est-ce que tout te vient juste en écoutant de la musique ? 

Je pourrais difficilement décrire le processus d'inspiration pour mes chansons. Je vais essayer de me souvenir d'une réponse donnée sur FP à une question similaire et te répondre de la façon la plus complète possible.
Les prérequis:
-Tout d'abord, il faut savoir que je ne suis pas tout à fait bilingue malgré un niveau B+ en T.O.E.I.C. Il va de soi que je massacre parfois la langue de Shakespeare...
-Je n'ai aucune formation musicale. No solfège, nada, rien, walou. Mais je suis mélomane  et je peux te jouer l'ending de Dragon Ball Gt avec un synthé et mon index droit (est-ce que ça joue en ma faveur?   )

Mes "motivations"
C'est avant tout un des innombrables challenges que je m'auto-lance avec HOT CHILI. Les chansons. Je ne voulais pas faire une "song fic" comme on dit, en me basant sur la chanson d'un autre. D'où l'idée de créer moi-même mes chansons puis de les intégrer peu à peu dans la trame. (Même si au fond, c'est parfois la chanson d'un "autre" qui inspire les miennes.) Du coup, parlons de...

Mes sources d'inspiration:
Elles sont multiples.  Mon vécu, le vécu de mes personnages (de Red Kellin, de Rudy, de Jay, etc), les lyrics d'une chanson qui me "parle" ou tout simplement sa mélodie, son instrumental, un passage dans un bouquin. Parfois il s'agit de l'ambiance générale d'un album entier. Et parfois, c'est un petit pourcentage de tout cela à la fois, ou une bête anecdote.
Ex:

it's all about love :

Ma méthode:
Je laisse en général la narration d'un "épisode" en stand-by pour fignoler mes chansons. Et parfois, je mets autant de temps à écrire une chanson d'une page et demi, qu'à rédiger un épisode de près de 50 pages. Écrire une chanson m'aide parfois à avoir un regain d'inspiration quand j'ai un petit souci de syndrome de la page blanche. ça me permet de faire une recherche musicale et d'approfondir mes playliste à moi, tout en découvrant ou RE-découvrant des styles rock ou autres styles musicaux... Inutile de te dire mon fanatisme pour ce style musical. Rock Rules !!!   Même si je peux osciller entre musique bolliwoodienne, pop coréenne, rock finlandais, rock japonais, pop-rock frenchy, rnb africain, chants psychédéliques, chansons celtiques, et j'en passe!   J'écoute la musique du monde, pour résumer.

Mon ressenti perso:

Il m'arrive de déplorer le fait que je ne joue d'aucun instrument de musique.    Même si ma prédilection va au piano et à la guitare. Ensuite vient le violon. J'aime vraiment cette faculté qu'à l'humain de produire de la musique, des sons mélodieux et harmonieux, en partant de rien des fois. Et mes fictions "musicales" sont une façon de passer ma frustration d'ignare dans ce domaine. (Solfège et autre) Je dois aussi avouer que l'idée de soumettre mes paroles à qui voudra bien jouer les compositeurs/interprètes m'a déjà traversé l'esprit. Mais ce n'est qu'au stade de fantasme. Une idée loufoque pour l'instant. Et Dieu seul sait que j'en ai des idées loufoques… non concrétisées.

Luciale a écrit:

- Est-ce que tu utilises des photos de fringues pour visualiser toutes les tenues des personnages ou tout sort de ta petite tête ? Parce que j'avoue que c'est impressionnant de précision à chaque fois !

Ha ah! J'avoue mon crime. Il me semble aussi l'avoir mentionné une fois sur un article via mon blog wix. Dans mes outils de travail, figure toujours un magazine qui parle de mode. C'est sine qua non. C'est indispensable avec une personnage aussi fashionista que Red et un personnage tel que Will. Ils me piqueraient des crises sinon. Surtout Red qui se targue d'être au fait de la dernière tendance mode. Madame Figaro, Grazia, Têtu, etc... voici quelques uns de mes compagnons de crime fashion ! Après, le challenge est de tourner cela de façon à faire moins "brochure" de mag. Disons que j'édite la tenue de mes personnages en mixant plusieurs looks. Et à force, j'ai un peu fini par m'approprier le jargon du milieu de la mode (ceci répond à une partie de ta question suivante). L'exercice est devenu beaucoup plus facile qu'au début.

Luciale a écrit:

- Et pour finir d'où tires-tu toute ton inspiration que ce soit pour les scènes de "mode" (shooting, pub) mais surtout pour les lives des Beat'One qui sont spectaculaires (j'aurais adoré pouvoir assister aux différentes "weeks" des membres du groupe çà avait l'air magique !)

Les sources de mon inspiration, comme je disais plus haut, sont fleuves. Pour les lives, je me base sur ceux auxquels j'ai assisté (Muse, et Dir en grey, pour ne citer que ces stars) et je triche en détournant à ma sauce des live-reports sur des revues de rock ou des ressentis personnels d'internautes. Mais avant tout, je visualise une scène à laquelle j'aimerais assister en tant que membre du public. Un live pour lequel j'aurais dépensé 89 euros facile (en plus du billet de train et de la nuit à l'hôtel) pour me dégoter une place, sans remords.

Voilà pour toi, Luciale. J'espère t'avoir un peu soulagée d'une partie de tes interrogations...