L'auteur écrit, en dédicace, un simple "Pour les fans."
Et même si j'imagine que ça partait d'un bon sentiment, j'ai eu l'impression que cette dédicace trahissait une démarche plus commerciale qu'artistique.
L'histoire est intéressante, bien sûr, on y retrouve nos deux héros, on en apprend un peu plus sur leurs conditions, on découvre comment ils se sont rencontrés et comment ils sont tombés amoureux l'un de l'autre et c'est génial. Vraiment.
Mais le roman est terriblement court, environ deux fois moins de pages que les autres tomes, et ça m'a donné l'impression que l'auteur faisait le strict minimum histoire de pouvoir prétendre à un nouvel opus histoire de satisfaire les fans, justement. Un tome qui arrive bien après les autres, confortable, facile, sans qu'il y ait trop besoin de se fatiguer à faire une vraie histoire.
Et que dire de la maison d'édition qui vend ce tome 0.5 au même prix que les autres, alors qu'il est deux fois moins long ?
Deux fois moins long, ça veut dire deux fois moins de temps pour la traduction, pour la relecture, pour la mise en forme. Peut-être pas deux fois moins cher, mais au moins une différence notable de prix par rapport au reste de la série aurait été la moindre des choses.
Je ne suis pas une adepte forcenée du rapport prix/nombre de page, et je sais bien qu'on doit parfois savoir mettre le prix pour les choses qu'on apprécie, mais vendre un roman facile, confortable, pour les fans, deux fois moins long que les autres sans un seul centime moins cher, ça me donne l'impression que la vraie dédicace, c'était "Pour les pigeons".
Et ça me gâche un peu le plaisir de cette lecture...