J'ai lu ce roman : "Conseil de discipline". Je l'ai beaucoup aimé. Elle est originale. Ce n'est pas l'une de ces habituelles histoires de domination-soumission de chambre à coucher entre un homme et sa petite amie ou sa femme. Ce n'est pas non plus l'histoire des rencontres dans des bars BDSM. Cela se passe au début du siècle dernier alors que l'acronyme BDSM n'existait pas encore. Il n'y avait pas tout le rituel actuel de discussions sur les limites dures et molles, pas de "safewords" (mots de sécurité pour arrêter la séance si ça ne va pas), pas de signature de contrat D-s. Mais même si cet acronyme n'existait pas, il y avait quand même des gens plus dominateurs que d'autres et des gens plus soumis que d'autres. Il y avait également des sadiques et des masochistes. Mais on se contentait d'être soi-même et de tenter d'obtenir ce dont on avait besoin. C'est ce que montre ce roman.
Ce que j'aime le plus chez cet auteur, dont j'ai lu la plupart des romans, c'est qu'il a une "philosophie" des relations D-s. Ceux qui y participent ne le font pas uniquement pour leur plaisir érotique. Ils veulent accomplir quelque chose à travers ces défis que lance le dominateur à son/sa soumis(e). Et il y a toujours beaucoup de passion et oui, il y a aussi de l'amour.
Dans cette histoire-ci. Dod tombe sous le charme du séduisant Maître Greg, même s'il ne s'en rend pas immédiatement compte. C'est l'un de ses amis qui tente de lui faire comprendre qu'il n'a d'yeux que pour Greg. Et pour Dod, à partir de ce moment, ce que lui demande Greg n'est jamais trop demandé, ce qu'il lui inflige n'est jamais trop dur. Sa pire peur est de le perdre. Et il fera tout pour se "l'approprier" et le garder.