Quel plaisir de retrouver notre espiègle petit écureuil. Le résumé nous promet encore une bonne partie de franche rigolade, et ce deuxième tome tient toutes ses promesses. C’est un concentré de bonne humeur, de rire, un stimulateur de sérotonine.
Nathan est toujours aussi facétieux, maladroit, toujours aussi et éperdument amoureux de Vince. Et quand le minuscule écureuil-garou laisse s’exprimer le tigre qui sommeille en lui, il recèle d’inventivité et de coups bats.
Certes, beaucoup de métamorphes dans ce tome et de quoi s’y perdre un peu pour quelqu’un qui, comme moi, qui ne maitrise pas vraiment cette faune si particulière.
Mais les couinements incessants de cette petite bestiole à la queue en panache est un pur régal. Vince passe son temps à rire des pitreries de son incorrigible et boudeur compagnon, et le lecteur en fait tout autant.
C’est toujours aussi bien écrit et percutant. Il se passe toujours quelque chose, le lecteur n’a pas le temps de souffler ni de voir le temps passer. Et, comble de l’horreur, c’est toujours aussi court. Heureusement, Nathan et Vince n’ont pas fini de nous embarquer dans leur petit monde poilu ou à plume.
Espérons que Nathan pointe bien vite le bout de son museau pour un troisième tome. Je me tiendrais prête, une main sur la souris (encore une petite bête) de l’ordinateur et l’autre dans un paquet de graines de tournesol.
5/5