Un crime en septembre de Stephane Dubin, n’est pas un roman comme j’ai l’habitude de lire. Et je ne regrette pas un instant ma lecture de ce thriller politique.
C’est l’histoire de quatre jeunes personnages qui se croisent et lient leur destin.
Benoît est fils de libraire, il doit reprendre la librairie de ses parents, et il est amoureux d’Alice, il espère fonder une famille avec elle. Il est encore étudiant en droit et passe beaucoup de temps avec son meilleur ami Julien avec lequel il entretient une relation ambiguë.
Julien est également étudiant en droit, amoureux de Benoît, ouvertement gay, il a pour seule famille sa grand-mère, il commence une relation suivie avec Matthieu. Un soir, il va rencontrer Anne la fille du professeur Mallard, c’est à ce moment-là que l’histoire commence.
Alice et Mathieu sont respectivement la compagne de Benoît et le partenaire de Julien. Elle est la nièce du sénateur Beauchamp et souhaite travailler avec son oncle et Mathieu est l’assistant du sénateur.
Dans cette histoire, on rencontre un crime, des secrets, des politiciens véreux, du suspens, de l’amour, de l’amitié et la relation de Julien et Benoît relève vraiment de la bromance.
L’auteur a une belle plume et offre de belles descriptions, une intrigue complexe et intelligente où personne n’est bon ni mauvais. Il n’est jamais dit en quelle année on se trouve, mais grâce à des évènements historiques dont on se souvient tous, le lecteur comprend à quelle époque se passe l’histoire. La tension monte au fil du roman pour ne redescendre qu’à la fin.
Un roman à découvrir, tout en gardant à l’esprit que ce n’est pas une romance, mais un roman noir.
J’ai préféré :— L’ambiguïté de la relation entre Julien et Benoît
— Le suspens du dénouement.
— Le côté politique
J’ai moins aimé :— Un petit regret à la fin, mais je ne spoilerai pas.
— Mathieu
Ma note : Genre : Contemporain, Suspens
Service presse : Éditions Cœur de Lune
Chronique by : L