Hummm j'aime parfois une histoire différentes, moins propre et joyeuse, des personnages plus tourmentés et borderline. J'ai été servi avec cette nouvelle qui fait environ 114 pages sur ma kobo. Comme je disais hier à Quinte, à la page 15, j'en étais à me demander si j'allais continuer et je me suis surprise à aller lire 2 commentaires sur goodread pour voir si ça s'améliorais un peu, car le début m'a franchement choquée (ce que je ne fais jamais, je préfère toujours faire ma propre idée).
Bon, est-ce que ça s'améliore, en fait pas vraiment...
Tout est difficile dans ce livre, les gens sont noirs, ils sont faibles, ils sont destructeurs, ils sont froid, ils sont des survivants. Pour survivre, pour garder le pouvoir, pour avoir la vie la moins pire qu'il peuvent avoir, ils vont tout faire, même vendre leur âme.
Alors si vous voulez une petite romance passer votre chemin.
Brant pour effacer les dettes de son père au près de l'organisation, s'offre en échange, à seulement 14 ans, il sacrifie tout, son corps, sa liberté, sa vie pour sauver celles de ses soeurs et de son père, car c'est ce qu'un frère fait.
Dans ce monde de viol, meurtre, manipulation, il va trouver l'amour et le réconfort dans la personne de celui qui fut le premier à le violer Wilber et il offrira toute sa vie et son âme pour vivre cet amour. Brant est fort et fragile à la fois, on a l'impression parfois qu'il n'est même pas capable de lacer ses chaussures tout seul mais il est assez fort pour endurer l'enfer et pour se faire une place dans cet enfer.
J'ai beaucoup aimé ce personnage, prêt à se sacrifier pour des gens qui ne le mérite même pas, il une droiture et un sens de l'honneur incroyable, comme il est un survivant, plutôt devenir le diable que mourir sous sa botte.
Wilber est complexe, d'une certaine façon je l'ai trouvé beaucoup plus faible que Brant, il fait ce qu'on lui demande sans chercher à plus de pouvoir. Oh il se bat d'une certaine façon pour garder Brant, il ne baisse pas les bras, il attend, il reste toujours d'une certaine façon près du jeune homme mais je ne crois pas qu'il aurait souffert tout ce que Brant à souffert et en serait sorti aussi fort que celui-ci. Et je crois qu'il le sait et que c'est ce qui l'a impressionné cet première fois ou il a eu le jeune homme dans son bureau, il a vu, ce que Brant était au plus profond de lui.
Est-ce qu'on a droit à un happy end?
Oui si on veut, car on ne quitte jamais l'organisation.
Jamais
à moins d'être mort