Russel Middlebrook est désespéré, il se sent isolé dans son lycée où il a l'impression d'être le seul gay. Et lorsqu'il voit le traitement que tout le monde réserve à Brian Brund, la tête de turc locale, qui n'a pourtant rien fait d'autre que d'avoir un peu d'embonpoint et de l'acné, il n'ose même pas en parler à ses meilleurs amis, Gunnar et Min.
Lorsqu'il découvre qu'il est loin d'être seul dans ce cas, les jeunes décident de monter un club où ils pourraient se retrouver sans que le reste de leurs camarades ne se posent des questions. Ils décident d'appeler ce club le Geography Club, un club qui de loin aurait l'air si barbant qu'aucune personne saine d'esprit ne s'y inscrirait.
Ce livre aborde encore une fois le sujet des brimades au lycée, ainsi que le problème de l'acceptation de soi. Chacun des membres du Geography Club gère à sa manière son homosexualité: certains se cachent et seraient prêts à tout pour rester dans leur placard, quand d'autres se cherchent et se demandent si l'on peut vraiment être heureux en vivant cachés.
Russel, le narrateur, est à mourir de rire ! Dès les premières lignes, on le retrouve dans le vestiaire des garçons après le cours de gym, et il décrit ça comme une bataille rangée sur un champ de mines dans une zone de guerre ! Son humour contribue beaucoup à alléger l'atmosphère du livre, et porte toute la première moitié du livre. Ensuite, Russel se met à se poser beaucoup de questions et on rie un peu moins, on est plus ému.
Et justement, j'ai trouvé ce livre très émouvant : je me suis énormément attachée à Russel, et je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme à la fin, tellement j'étais fière et triste et heureuse pour lui en même temps.
J'ai hâte de le retrouver dans le tome 2 de la série, qui compte pour le moment 4 tomes mais dont je ne sais pas si elle est finie
note : 4,5/5