Sushi - Jacques Astruc

Nouvelle

Je vis alors son sexe, coquillage palpitant sous l’étoffe du tablier, son long sexe de garçon de vingt ans. Il me plaqua contre le battant fermé de la porte. Je sentis la brûlure fugace de sa chair contre mes fesses. Il exhala un soupir silencieux dans mon cou, qu’il mordit avidement. Je me retournais pour accueillir ses lèvres gourmandes sur les miennes. Alors je le sentis jouir, à son tour... En se rebraguettant d‘un geste viril et charmeur, Reiko me souffla bientôt, amoureusement, à l’oreille : « Tous les dimanches, le jour de fermeture hebdomadaire, maman va visiter sa sœur. »
Le narrateur de cette nouvelle tombe amoureux d'un jeune Japonais qui tient un restaurant de sushis. Ses sentiments sont partagés par le sublime garçon.




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