Bonjour,
« Dominus », c’est l’histoire d’un commandeur et de son nouvel esclave.
Gaius Fabius revient victorieux de la guerre contre la Dacie, il pense pouvoir profiter pleinement de sa villa en campagne et de ses jeunes esclaves sexuels avec du vin coulant à flots… Avant de regagner sa villa du bord de mer, Gaius participe à une vente aux enchères d’esclaves et y fait l’acquisition d’Allerix.
Allerix est un Dace et un jeune prisonnier de guerre. C’est aussi un magnifique jeune homme qui attire dés le premier regard le Dominus Fabius. Cependant, Allerix n’est pas que cela… Mais il lui faut cacher sa véritable identité… Sous peine de mort.
Le calvaire du jeune Dace ne fait que commencer quand il se rend compte que le barbare qui l’a acheté n’est autre qu’un Romain, qui a mené ses troupes à la destruction de son pays et le massacre de son peuple ainsi qu’à la mort de ses parents. Allerix va donc chercher par tous les moyens à s’enfuir. Mais rien ne va se dérouler comme il l’espérait. Pire que cela, se pourrait-il que ce sauvage l’attire…
Quant à Gaius, il voit en Allerix un trophée de guerre. Un magnifique trophée, qu’il va prendre plaisir à briser et à en faire un bon esclave.
Mais entre esclaves, dressage, vin, sexe… Il s’avère qu’un complot ou une trahison se profile à l’horizon…
J’ai été dérouté dès l’ouverture de ce livre… Je m’attendais à tomber directement en 107 ap JC, pas en 2010… Après avoir refermé l’ebook et vérifié que s’était bien le bon roman, je me suis plongé dans ce prologue « incongru » et dès le premier chapitre, on part dans le passé. Dans une époque romaine avec ses orgies, ses esclaves, ses jeux, la nourriture et surtout le vin à foison dans cette noblesse proche de l’Empereur.
Je sors déçu et frustré de cette lecture… Alors vous allez me demander pourquoi ? Eh ben, c’est une bonne question… Je m’attendais à des scènes de combats sanglants, des orgies, du dressage intensif et dur, à des complots, des trahisons… Mais surtout à énormément d’émotion… Et je n’ai rien trouvé de cela… Allerix est quand même un prisonnier de guerre qui finit esclave du sexe, je m’attendais à y trouver des sentiments, des émotions quelconques, même un simple ressenti… Je suis quelqu’un d’empathique, je me projette facilement dans les personnages et pleure comme une madeleine tout aussi facilement. Et là, je n’ai même pas eu la larme à l’œil. Alors vous allez me dire, « ben, c’est cool non ? » Ben non, pour moi un bon roman est un livre qui véhicule des sentiments, des émotions. Une histoire qui me fait passer par une palette de ressenti…
Ce n’est pas que je n’ai pas aimé ce livre. Mais le synopsis, à mon sens, raconte en quasi-totalité ce premier tome qui finit comme un prologue, à peine l’histoire commencée et l’intrigue posée… Comme si votre dissertation s’arrêter après une longue intro…
En ce qui concerne la plume de l’auteure, je l’ai trouvé plus clinique d’émotive. Elle est néanmoins douce. J’avoue avoir eu des moments où j’ai dû relire plusieurs fois les mêmes passages ou dialogues afin d’arriver à suivre. Et la fin !… Qui n’est certainement pas une fin ! J’ai horreur de cela… C’est comme aller au ciné et partir à l’entracte. Alors si vous êtes comme moi, attendez le tome deux avant de l’ouvrir.
Je serai, cependant, curieuse de lire le deuxième opus afin de connaitre la fin de l’histoire.
Comme d’habitude, ce n’est que mon avis et mon ressenti. Je vous laisse donc, vous en faire votre propre opinion.
Ma note 2.5 / 5
Els