"Nous respectons la raison mais nous aimons nos passions."
Est-ce dérangeant ou suis-je dérangé ? C'est un combat perpétuel dans mon esprit concernant cette histoire.
L'accroche : "Que connaît-on de la pureté ? Il faut avoir 13 ans pour la comprendre." Frissons, ça marche.
Un récit à la première personne apprécié. Nous pénétrons dans l'histoire sous la forme d'un journal intime.
Les propos sont matures et réfléchis. On oublie, presque, l'âge des personnages principaux (petit clin d’œil à seb_cdl) . De la pudeur, nécessaire ! , dans l'explication d'un amour particulier et...interdit.
L'histoire est rapide mais on est confronté à plusieurs interrogations et à une réflexion.
Là vient le questionnement et le débat avec ces 2 extraits qui illustrent mon ressenti :
" Le nez dans mon bol de café au lait, contraint, j'entends un écrivain parler de principe de réalité opposé au principe de plaisir, les théories Freudiennes...L'auteur ajoute qu'une société n'a pas le droit de s'opposer au plaisir d'un seul, s'il ne nuit pas à l'ensemble du groupe, et qu'il y a même danger à interdire les jouissances individuelles, etc."
"[...] à quoi bon chercher à comprendre ?"
J'invite les gens à prendre le temps de lire ce roman. N'y attendez rien de comparable à ce que vous avez l'habitude de lire. Cependant, Agneau chaste en vaut le détour, si vous voulez réfléchir sur les conditions de l'amour en société.