Un Cadavre dans la Baignoire ou le Donjon ?

@ souveraine

Dis tu donnes des cours ? ça me serais utile 

Querelle, Émotion, Bise(s), incompréhension, délire, urine, otarie, what the fuck, Nespresso, trique

Merci Cate. Je ne voulais pas contrarier Treillis, il était tellement sûr de lui. Et je connais la susceptibilité des hommes quand on leur prouve qu'ils ont tort, surtout si t'es une femme. J'en ai trois à la maison. je mis met cette après midi, après mon apéro, mon repas, ma sieste (non elle ne sera pas crapuleuse).

Cate V. a écrit:

Je vais devoir ressortir le fouet Treillis ces ots la ont déjà été utilisé dans la suite du prequel de VD nous en sommes à ceux que tu avais donné à savoir :

Querelle, Émotion, Bise(s), incompréhension, délire, urine, otarie, what the fuck, Nespresso, trique

Oooppsss, je n'ai pas mis à jour le fichier Word !

Punissez-moi, Maitresse ! coup de fouet par lettre ? 80 sans les espaces...

Petit joueur ... pourquoi retirer les espaces et la ponctuation ?

Cate V. a écrit:

Petit joueur ... pourquoi retirer les espaces et la ponctuation ?

Je ne voudrais pas en tirer du plaisir, c'est une punition, non ?

Ne me retire pas le mien ! et toi sers les dents 

Cate V. a écrit:

Ne me retire pas le mien ! et toi sers les dents 

Je me sers des dents ou je serre les dents

Tu peux t'en servir en les serrant ... tout depend de ce que tu mors 

Avec ces mots : Querelle, Émotion, Bise(s), incompréhension, délire, urine, otarie, what the fuck, Nespresso, trique


Je teste une chanson ou poème

Cool un nouveau joueur dans le bac à sable 

Quand Joël se redressa et l’aida à se mettre debout, il demanda.
— Que faisons-nous maintenant ? Nous avons quand même un problème, il ne peut y avoir deux comtes de Balsan.

— Dans l’immédiat, nous allons chez moi, répondit Joël. Je ne peux pas te laisser seul ici. J’imagine que tu n’as pas de bagages ?
Valbert le regarda avec incompréhension.
— Pourquoi voulez-vous que j’aie des bagages ? J’ai tout ce dont j’ai besoin chez moi !
Joël soupira. Cela n’allait pas être facile de lui expliquer qu’il n’était pas chez lui. Il n’en savait toujours pas plus sur cet homme, mais apparemment son délire était profondément enraciné.
— Alors, disons que ma chère maman sera vraiment ravie de rencontrer le seul, l’unique comte de Balsan, et elle insistera certainement pour que tu restes dormir à la maison.
Valbert opina.
Certes, pensa-t-il, ce sera un honneur pour cette femme de me loger. Il faudra que je pense à la remercier lorsque je donnerai un bal. Je l’inviterais à danser.
— Très bien, je vous suis… quel est votre prénom ?
— Joël, et tutoyons-nous ! Nous ne sommes plus vraiment des étrangers l’un pour l’autre.
Valbert rougit légèrement, peu à l’aise avec ce qui s’était passé quelques minutes plus tôt.
Dans la cour du château, il contempla quelques instants sa demeure ancestrale.
— Qu’est-il arrivé ? demanda-t-il avec émotion en constatant son état de délabrement.

— Les temps ont été difficiles pour les nobles au moment de la Révolution française. Certains ont tout perdu, d’autres se sont retrouvés ruinés. Ils ont dû vendre leur terre pour essayer de conserver leur château, leur manoir. Les Balsan n’ont malheureusement pas été épargnés. Et personnellement, mes parents et moi n’avons aucun moyen de l’entretenir.
— Mais devez avoir un peu de liquidités, tout de même !
— Et non, mon vieux. Que dalle !
— Que dalle ?
Joël soupira.
— Nous avons les poches vides, si tu veux. L’ancien comte vivait dans la plus parfaite pauvreté. Il avait toujours refusé de quitter son château. D’après son notaire, il aurait pu le vendre à des promoteurs qui en proposaient une belle somme pour en faire un hôtel de luxe, mais il a catégoriquement refusé.
— Il devait savoir, murmura Valbert en regardant le donjon.
— Il savait quoi ? demanda Joël en se dirigeant vers sa voiture.
— Rien, souffla-t-il en suivant le jeune homme. C’est quoi ça ? s’égosilla-t-il quand il vit le véhicule.
Joël soupira à nouveau. Il commençait franchement à en avoir assez de ses simagrées.
— Une otarie, répondit-il.
— À quoi cela sert-il ? C’est… laid !
— C’est moche, mais elle va nous permettre de retourner chez moi en un quart d’heure. Bon, tu grimpes !
Devant l’air étonné de Valbert, il alla ouvrir la portière du passager et l’encouragea à monter à l’intérieur.
Il se mit au volant et mit le moteur en route.
Valbert poussa un cri quand elle commença à avancer.
— Bon Dieu, mais c’est un engin du diable ! gémit-il en s’accrochant au tableau de bord.
— Mais non, le consola Joël en tapotant son genou. C’est une otarie.
Valbert ne lâcha pas son support jusqu’à l’arrivée, quelques dizaines de kilomètres plus tard, devant le pavillon des parents de Joël.
Valbert regarda la maison, un rictus de mépris sur le visage.
— Tu loges dans cette masure ? demanda-t-il.
— Eh, c’est là que j’ai grandi, que j’ai connu mes meilleurs moments et mes pires également. Alors, un peu de respect, s’il te plait.
À l’intérieur, le jeune homme entraina Valbert directement dans la cuisine, là où il était sûr de trouver ses parents et Felix.
— Coucou, s’écria-t-il en entrant, je vous ai ramené un invité.
Les deux hommes étaient installés à table pendant que sa mère épluchait les légumes devant l’évier. Ils se retournèrent et Joël ne put s’empêcher de rire devant leur expression quand ils virent Valbert et sa tenue.
— Je vous présente le comte Valbert de Balsan, dit-il en le poussant devant lui.
Son père se leva.
— C’est quoi, cette histoire, Joël ? Tu es le comte !
— Apparemment, nous sommes deux. Valbert, je te présente mon père, Norbert, ma mère, Véronique et mon meilleur ami, Félix.
Véronique avait lâché son couteau, sa carotte et après s’être essuyée les mains, s’approcha de Valbert.
— Qui êtes-vous ? demanda-t-elle d’une voix sèche, sans même essayer de se montrer aimable. (On dirait moi)
— Je suis Valbert de Balsan, dernier comte de Balsan. J’ai été emprisonné pendant six ans dans les cales d’un navire avant de pouvoir m’échapper.
Véronique regarda son fils et d’un doigt, tapa sa tempe.
Joël approuva.
« Je m’en occupe », dit-il juste pour elle.
Elle haussa les épaules et retourna à ses légumes, tout en continuant à observer son hôte inattendue.
Norbert se leva et tendit sa main. Valbert eut un moment d’hésitation avant de tendre la sienne.
— Et vous êtes revenus quand ? demanda le père de Joël, décidant d’entrer dans le jeu.
— Je ne me souviens pas vraiment. J’étais dans la cale, un homme pointait son épée sur mon cœur et ensuite… j’étais chez moi.
Norbert secoua la tête pour faire comprendre qu’il voyait très bien de quoi il parlait.
— Je vois, dit-il. Vous avez dû trouver le château changé ?
— C’est horrible, mais heureusement, le donjon est toujours là, approuva-t-il.
— Valbert, tu as l’air très préoccupé par le donjon, il y a une raison ? demanda Joël.
Il le poussa à table et le força à s’asseoir. Valbert regarda rapidement Felix et ne put s’empêcher de rougir quand il croisa le regard bleu et plein de convoitise de l’ami de Joël.
Il toussota.
— Le donjon aurait dû être protégé, dit-il avec émotion. Jamais il n’aurait dû subir les caprices du temps. Je ne comprends pas qu’il soit en ruine. Tout pouvait s’écrouler, mais pas le donjon, cria-t-il presque.
— Pourquoi ? demanda Félix.
— Il est le pilier de notre famille. Mon Dieu, je n’aurais jamais dû écouter notre roi et partir si loin de ma demeure. Si j’étais resté, j’aurais eu un enfant mâle à qui j’aurais révélé…
Il se tut d’un seul coup, comme s’il en avait déjà trop dit.
— Révéler quoi ? insista Joël.
Le comte posa ses coudes sur la table, croisa ses bras et mit la tête à l’intérieur.
Les autres se regardèrent, perplexes.
— Vous voulez un Nespresso, Valbert ? demanda Véronique d’une voix plus douce. Vous semblez avoir besoin de quelque chose de chaud.
Il releva les yeux sur elle et sourit, malgré la crispation de ses sourcils.
— Qu’est-ce qu’un Nespresso ?
— Un appareil pour faire du café ! Vous connaissez ?
— Non, désolé, mais je veux bien. De plus, le voyage dans l’otarie m’a tourné le cœur.
— Le voyage en otarie ? s’étonna Félix.
Joël mima la conduite de la voiture.
— Tu lui as dit que…
Et il éclata de rire. Félix était plutôt bel homme. Un visage avenant, des yeux rieurs, une bouche sensuelle et ce qui ne gâtait rien, un corps bien fait. Quand il souriait ou riait, son charme était tel qu’il éclipsait souvent tout le monde. Valbert ne le quitta pas des yeux, visiblement subjugué par le jeune homme. Joël s’en rendit compte et ne put s’empêcher d’imaginer qu’ils pourraient tous les trois se rendre chez Félix  et… Son sexe avait l’air d’accord avec le programme, car il se paya une trique d’enfer.
Félix comprit au sourire de son ami à quoi il pensait, et opina, lui donnant son aval pour la suite de la soirée.
Les deux hommes en plus d’être les meilleurs amis du monde, étaient également amants. Ils avaient fait connaissance dans une boite de nuit, cinq années plus tôt, alors qu’ils étaient aux toilettes.
Joël était en train d’uriner, quand Félix était venu se mettre à côté de lui.
Joël n’était pas timide et lui avait adressé la parole tout en faisant ce qu’ils avaient à faire.
— Je ne t’ai jamais vu ici ! Tu es nouveau en ville ? avait-il demandé.
— Oui, j’arrive de… what the fulk, s’écria-t-il après avoir jeté un œil sur le sexe de Joël.
Ce dernier se mit à rire.
— Quoi, tu n’en as jamais vu, à part le tien ?
— Non, mais… tu es… énorme !
— Un peu au-dessus de la moyenne, c’est vrai. Mais pas non plus horrible.
— Non, je n’ai pas dit ça, mais quand même. Moi, je suis plutôt normal.
Joël jeta un œil et approuva.
— Normal, mais joli. Tu es… gay ?
— Je suis bi, avec une nette préférence pour les hommes.
— Ah, ah ! Bonne nouvelle.
Ils allèrent se laver les mains puis Joël tendit la sienne à Félix.
— Joël de Balsan, se présenta-t-il.
— Félix Nahon. Heureux de te connaitre, Joël.
Ils avaient fini par faire l’amour dans les toilettes, le corps de Felix secoué par le sexe de Joël qui se démenait en lui. Ils s’étaient ensuite séparés avec une bise, et étaient devenus les meilleurs amis du monde.
Ils partageaient tout et souvent leur conquête du moment. Jamais ils ne s’étaient querellés pour un autre, car la jalousie n’avait pas cours dans leur couple atypique. Ils n’étaient pas ensemble, mais ne pouvaient pas non plus rester plus deux jours sans se voir.
Ils avaient les mêmes gouts pour la musique, les sorties, les lectures. Ils ne se cachaient rien et avaient développé entre eux une sorte de sixième sens. Et quand après le repas, Félix proposa de lui-même d’inviter Valbert et Joël chez lui, ce dernier n’en fut pas surpris.
Valbert, qui ne se doutait pas de ce qui l’attendait, accepta, heureux de découvrir d’autres lieux dans ce monde qui lui était devenu complètement étranger. Les parents de Joël étaient sympathiques, mais ils n’avaient cessé de lui poser des questions. Et il n’aimait pas qu’on l’interroge.
Il ne se doutait pas que sa soirée allait finir de façon très… agréable, pour eux trois.
— Nous sommes obligés de prendre l’otarie ? demanda-t-il en grimaçant.
Il ne comprit pas pourquoi les deux autres éclataient de rire.

Voila, tout y est. Les prochains mots, pour qui veut :

estimations, frictions, poularde, démon, gestation, anti matière, dubitatif, fermenté, nerf de beouf, ventilateur.

Suicide Silence

Il est l’heure, je me lève hagard.
Dernière douche dans la baignoire.
Prendre quelques minutes pour se vêtir,
Quelques secondes, avant de partir.

Mes yeux surprennent ce regard vide d’émotions.
Ce reflet renvoyé par le miroir, empli d’incompréhensions.
Je ne me reconnais plus, reste étranger à moi-même.
Il est temps de m’en aller, d’affronter mes problèmes.

Ultime délire dans la cuisine.
Prendre le dernier Nexpresso qui me reste,
additionné du poison meurtrier que j’officine.
Je suis perdu, je me déteste.

Je n’ai pas eu l’heur de lui plaire.
Après 48 heurts passés, se faire la guerre,
De viles querelles échangées,
De coups de trique donnés,
Me voilà blessé, mutilé.

De ma chaise je glisse
Comme l’otarie sur sa banquise.
La bise glaciale de la mort
Se dépose sur ma joue dès lors.
Me retrouve à terre,
Effet secondaire.

Ai remisé dans la cave tous nos souvenirs.
Abandonné dans ton donjon nos soupirs.
“What the fuck is going on here?”
Juste envie de mourir.

Je dérive vers la mort de ma peine.
Je me souille, j’urine, manque d’oxygène.
Respiration difficile, asphyxie totale,
Expiration brutale,
Effet collatéral.

Dernier souffle de vie en moi.
Mon cœur s’arrête, plus d’émoi.
Le silence m’envahit, plus d’air.
Effet suicidaire.

ouah ! Bravo, Device.

Génial Device tu pousserais jusqu'à nous mettre une musique dessus ?

Et bravo VD tu m'as bien fait rire avec l'otarie !

heureusement que mon otarie n'était pas en panne ce soir... :-)

@ V.D Prin

avec les mots suivants :
estimations, frictions, poularde, démon, gestation, anti matière, dubitatif, fermenté, nerf de boeuf, ventilateur.

Depuis ce midi, j'ai beau me masturber... le cerveau... pour trouver un fil conducteur. Pas évident dans un texte court avec rimes à la clé d'intégrer ces 10 éléments.

Personnellement caser "poularde" et "nerf de bœuf", c'est impossible pour moi  

Bon Challenge mais je déclare forfait.

Cate V. a écrit:

Génial Device tu pousserais jusqu'à nous mettre une musique dessus ?

Je ne suis ni musicien, ni compositeur, dommage. Mais bon, vu que j'écoute essentiellement du brutal death metal, je préfère éviter de polluer vos conduits auditifs

Certes, je ne suis ni Balzac, ni Zola mais le Challenge de V.D. Prin et de Treillis aux grandes rangeos a retenu mon attention même si je suis toutefois hors sujet par rapport à ce qui a été demandé, il faut bien le reconnaître.
Exercice assez difficile mais intéressant.

@Treillis : on attend ton texte mon grand . A toi l'honneur Quand tu auras le temps...

@ V.D. Prin : Note que je lirai ton prochain écrit. Bonne chance pour ce Challenge

Oui oh tu sais pour quelqu'un capable de coller sur la même playlist Mozart, the civil wars, les guns, la Callas et Marilyn Manson tu risques pas de polluer grand chose c'est déjà pas mal secoué la dedans 

Je sais, barge dans ma tête, impulsif, violent verbalement (mais pas physiquement).
Tout en contraste, en équilibre, sur le fil.
Pour moi, pas de juste milieu : c'est noir ou blanc
Une seule sainte peut me comprendre : la puce avec laquelle je vis

Argya! Baptême! Calice! Esprit! Goddam! Hostie! Joualvert! Moses! Ostensoir! Paparmane! Sacrement! Tabernacle! Varlope!
Comme dirait le frère du mari de ma cousine qui vit dans le Village !
Vous vous êtes défoncé ! C'est superbe !
@Device : 1 - tu me scies - 2 - Pas avant ce week end car demain je pars à Nice pour le travail - 3 - Je mettrai ton texte en Prolégomènes quand nous ferons le fichier final récapitulant tous les textes.
@VDP : Toujours aussi doué et imaginative ! Une critique, c'est What the fuck et non fulk
C'est nerf de beouf ou de boeuf ? mhmm [Quoi, je pinaille ?]
Tu m'as fait une sélection extraordinaire !!
@Cate : Toujours aussi fine mouche, ma puce !

Device a écrit:

@ V.D Prin

avec les mots suivants :
estimations, frictions, poularde, démon, gestation, anti matière, dubitatif, fermenté, nerf de boeuf, ventilateur.

Depuis ce midi, j'ai beau me masturber... le cerveau... pour trouver un fil conducteur. Pas évident dans un texte court avec rimes à la clé d'intégrer ces 10 éléments.

Personnellement caser "poularde" et "nerf de bœuf", c'est impossible pour moi  

Bon Challenge mais je déclare forfait.

Une bonne poularde de Bresse à la crème fraîche de Normandie, la vraie qui sort presque de la vache
Un bon coup de nerf de boeuf au malotru qui pisse sur tes rangeos en te narguant...
Quoi ? c'est pas facile à caser ? C'est ce que disait mon cousin quand j'ai voulu lui démontrer que le bitogno ça pouvait toujours rentrer dans [ ]

Wouhaou ! Le texte de Device me laisse sur les fesses... C'est sombre mais c'est wahou...

VD a encore bien bossé...  

Pas évident, les mots... A moins que...

euh, treillis, Moi don't speack parler pas bien, english. Alors, l'écrire....
Boeuf, beouf, je devais penser à ton beauf quand j'ai écrit hi, hi !!!!
Je dois utiliser mes mots pour la suite où il y en a d'autres. Moi pas tout comprendre avec ce concept.
Sinon, je verrai dimanche pour refaire quelque chose.

v.d prin a écrit:

euh, treillis, Moi don't speack parler pas bien, english. Alors, l'écrire....
Boeuf, beouf, je devais penser à ton beauf quand j'ai écrit hi, hi !!!!
Je dois utiliser mes mots pour la suite où il y en a d'autres. Moi pas tout comprendre avec ce concept.
Sinon, je verrai dimanche pour refaire quelque chose.

Si tu penses à mon beauf comme un boeuf, sans vouloir le défendre, de ce coté là, il est plus taureau que boeuf

Je vais essayer demain de vous faire une suite,comme ça, très chère VDP, tu vas pouvoir me bénir et me maudire (mots dire ?) avec mes dix mots

venusia a écrit:

Wouhaou ! Le texte de Device me laisse sur les fesses... C'est sombre mais c'est wahou...

VD a encore bien bossé...  

Pas évident, les mots... A moins que...

Notre Device est du coté obscur de la Force, mais comme les Sith il a des charmes surprenant qui donne envie...

Moi je suis pas encore à niveau pour participer...

s'il te plait, Treillis, soit pas trop dur avec moi. J'ai une petite tête.

@Treillis : va placer « Une bonne poularde de Bresse à la crème fraîche de Normandie » et
« Un bon coup de nerf de boeuf au malotru qui pisse sur tes rangeos en te narguant » dans un texte en rimes avec les autres mots. Impossible.  
Quant à inclure « Argya! Baptême! Calice! Esprit! Goddam! Hostie! Joualvert! Moses! Ostensoir! Paparmane! Sacrement! Tabernacle! Varlope! », je suis mort de rire. Comment veux-tu que j’y arrive ?  

@Alinoras : Ne dis pas ça. Tu peux y arriver. Le tout est de trouver un bon fil conducteur. Après c’est simple.  

@Venusia : merci

@V.D. Prin : Même si parfois il aime nous charrier et se moquer, je sais que c’est un type avec un grand cœur. Lui aussi a un côté obscur mais l’autre facette est sympa. Je l’apprécie beaucoup ce type. Bonne chance pour la suite de tes écrits

@Treillis encore : bon, c’est pas parce que je dis du bien de toi qu’on attend pas ton texte.
Tu as dit "Si tu penses à mon beauf comme un boeuf, sans vouloir le défendre, de ce coté là, il est plus taureau que boeuf". Pourquoi ? Il fonce dans le lard ou il n'aime pas le rouge ?

Je m'y mettrais quand Angel et David me laisseront tranquille... Ils attendent la fin de leur histoire...

La Baignoire : Africain, bison, couleuvre, diapason, eunuque, geisha, hôpital, funambule, frigidaire et Botox

Après avoir fait l’amour où le vice et la tendresse furent si étroitement mêlés, ils s’endormirent avec leur cockring, physiquement et émotionnellement vidés.

Alex se réveilla le premier, son érection matinale était décuplée par le cockring. Son sexe était tendu et rigide comme une de ces couleuvres bleu qu’il avait rencontré à plusieurs reprises au Canada, quand il travaillait dans les cabanes à sucre. Christophe dormait encore, ses fesses à l’air, comme toujours, il se découvrait dans la nuit, été comme hiver. Alex le caressa doucement, Christophe gémit dans son sommeil et écarta ses cuisses. Cette réaction inconsciente excita encore plus Alex. Son sexe pulsait au même rythme que son cœur. Il avait l’impression d’être branché sur un tambour africain et que son cœur et son sexe étaient au diapason sur ce rythme primal et sauvage.

Il se pencha et lécha doucement la fente qui protégeait l’antre brulant dans lequel il avait l’intention d’entrer subrepticement. Christophe gémit à nouveau et écarta un peu plus les cuisses, laissant libre accès à la langue avide de son amant. Alex sentit la forteresse ouvrir ses portes et renoncer à toute résistance devant l’envahisseur. Avant que son amant se réveille sous l’afflux des sensations, Alex se positionna, lubrifia avec sa salive son sexe turgescence et très lentement, mais sans ralentir, un instant il pénétra Christophe qui se réveilla au moment où Alex franchit la première barrière.

- Mais… Humm, chéri ce que tu es dur ! Oh, oui ! J’aime ta façon de me réveiller !

- Bébé, j’avais trop envie de toi, et te voir le cul en bombe et offert, ça m’a fait encore plus bander !

- Amour, lâche toi et baise moi comme si demain tu devais devenir un eunuque et ne plus pouvoir le faire ! Je te veux sauvage et brutal comme un bison dans l’ouest américain, au printemps quand il est en rut et monte toutes les femelles qui sont à sa portée.

Alex laissa libre court à tout son désir, il était rarement dominateur, mais quand il inversait les rôles, il était toujours déchainé et rude comme le pâle reflet de l’amour sans concession qu’il portait à Christophe. Il le pilonna comme si sa vie en dépendait, les gémissements de Christophe mêlant la douleur et le plaisir étaient comme un charme qui boostait son sexe, il avait déjà joui et fait jouir son amant, mais son sexe était resté dur et ferme, et il avait continué à aller et venir, lubrifié par son sperme dans le conduit brulant qui visiblement se donnait totalement.

Christophe avait été surpris par l’initiative d’Alex. C’était rare qu’il prenne le rôle actif dans leur relation, non que cela lui déplaise, mais Alex préférait la plupart du temps se soumettre aux désirs et aux plaisirs de Christophe. Ils avaient ainsi exploré les multiples facettes de leurs désirs sexuels et réalisé nombre de leurs fantasmes, parfois à la limite du raisonnable, mais toujours à l’écoute de l’autre, ils évitèrent ainsi le service des urgences de l’hôpital de garde, dans des jeux à réserver à des connaisseurs expérimentés.

Au début de leur relation Christophe avait l’impression d’être un funambule marchant sur un fil entre les deux rives du Rhône. Alex était gay, mais il n’avait pas fait son coming out, visiblement les relations hard l’excitaient, mais il traitait les amateurs de SM de malade mental. Christophe était tombé amoureux dès qu’il avait croisé son regard vert bronze.
Alex était à croquer ce jour-là avec son jeans coupe slip et sa chemise largement ouverte. Il ne laissait rien caché, Christophe remarqua rapidement que chaque fois qu’il lui adressait la parole ou le frôlait, la bosse de sa braguette prenait de plus en plus d’importance. Ils finirent la nuit dans son lit moins de 4 heures après leur premier regard.
Mais Christophe mit 6 mois avant de convaincre Alex de mettre les boules de geishas et de sortir avec lui pour faire une ballade en moto !

Un coup brutal contre sa prostate ramena Christophe au présent, il poussa un gémissement où la douleur dominait, Alex qui connaissait son amant, stoppa immédiatement tout mouvement pour laisser passer la contraction.

- Prend un peu de poppers, Chris, je veux que tu te donnes à fond, mais je veux que tu en jouisses autant que moi !

- On l’a rangé au frigidaire hier soir ?

- Non, il doit être par terre. On s’est écroulé comme des masses hier soir !

Christophe chercha du regard la petite bouteille qu’il trouva prêt de la paire de menotte et du bandeau qu’ils avaient utilisés en deuxième séance. Comme il en prenait une profonde bouffé, Alex recommença ses lents mais profonds mouvements.

- Prends en encore, bébé ! Je vais te faire l’amour jusqu’à ce que tu cries et pleures de plaisir !

La sonnette de la porte d’entrée les réveilla à 11h30. Christophe, le plus vaillant  s’enveloppa dans son peignoir de bain au passage et alla ouvrir à l’importun. C’était Max dont ils n’avaient plus de nouvelles depuis qu’il était devenu le chauffeur et assistant du comte de Balsan.

- Putain, Max. Ne pourrais-tu pas téléphoner une fois dans ta vie, au lieu de passer à l’improviste ?

- Désolé, Christ, mais il fallait que je te parle de vive voix, au téléphone je n’aurais pas pu. Mais as-tu été malade ? Tu as l’air complétement vanné ! demanda Alex inquiet en voyant les cernes sous les yeux de son hôte.

- Non, juste une nuit de câlins avec Alex. Une injection de Botox, et un jus de carotte et d’orange, personne ni verra plus rien ! Bon allez, entre ! je vais faire le café et on parlera.

- Qui c’est ? demanda Alex depuis la chambre.

- Max ! Il veut parler, répondit Christophe

- J’arrive.

Quelques minutes après Alex entra dans la cuisine, en short de running, torse nu et embrassa, comme à son habitude, Max, gentiment sur les lèvres et beaucoup plus sensuellement Alex.

- Alors, Max. Raconte, serais-tu à nouveau amoureux d’un minet ? demanda Alex

- C’est pire, Alex. Je suis tombé amoureux et je suis totalement perdu.

- Raconte et donne des détails ! intervint Christophe.

- Vous savez que depuis 2 mois, je travaille pour Joël, le comte. Mais saviez-vous qu’il est gay et dominateur orienté sado ?

- Quoi ? C’était un pote au lycée et en faculté, mais il a rompu toutes relations après la fac, s’exclama Christophe.  Ceci explique peut-être cela…

- Mais quel rapport avec toi ? Non, ne me dit pas que Max, le viril motard, fier de son cuir et de ses bottes, kiffe grave son patron et bande pour lui ! dit Alex en souriant ironiquement.

Max rougit comme un enfant prit sur le fait en train de faire une bêtise et acquiesça de la tête.

SUper...comme d'habitude treillis...

alinoras a écrit:

SUper...comme d'habitude treillis...

Tu es trop gentille avec moi.

Bravo Treillis ! par contre ce sujet par en sucette sévère si je peux me permettre les mots utilisés pour la suite que tu as faites on deja été utilisé par venusia dans sa suite de la baignoire la 3 si ma mémoire est bonne et les mots qu'elle avait donnés pour la suite étaient Bride pucelle Gore-tex polaire topographie Maori Marsouin filet torpiller ordinaire. Donc on a maintenant 20 mots a caser .... 

Par contre bien jouer le coup de reunir les 2 histoires ça ouvre des possibilités pour la suite. Bon qui s'y colle ? si personne j'essaierais de cogiter un truc demain ou ce soir

Zut ! ça c'est le problème de travailler sur 2 ordinateurs et une tablette. Je m'emmêle les pinceaux !

Bon, je me colle avec Bride pucelle Gore-tex polaire topographie Maori Marsouin filet torpiller ordinaire et je complète ce pont en les casant !

Merci de ton oeil sagace !

Si y avait que l'oeil

Mais de rien Treillis ça sert à ça de jouer a plusieurs

Treillis a écrit:

Notre Device est du coté obscur de la Force, mais comme les Sith il a des charmes surprenant qui donne envie...

Pas de doute là dessus...

Le grand Maître Dark Device, je trouve que ça sonne bien...

J'ai adoré le coup des boules de geisha à moto...  


@alinoras,

Surtout, n'hésites pas... Puis on se moque bien du niveau... C'est surtout pour le fun, le reste, on s'en fout...

Max rougit comme un enfant prit sur le fait en train de faire une bêtise et acquiesça de la tête.

- Allez ne fait pas ta pucelle et raconte nous tout ! ordonna Christophe en servant le café.

- Mais, mets-toi l’aise. Tu es couvert comme Saint Antoine ! dit Alex

- Saint Georges, Alex. St Antoine, c’est celui qui trouve les trucs perdus, dit Max en ôtant son blouson en Gore-tex.

- Tu n’as plus ton cuir ? demanda Alex en saisissant le blouson inhabituel.

- Non, il me l’a torpillé pour me punir ! répondit-il gêné.

- « torpillé pour te punir ? », répéta interrogativement Christophe

Max raconta à ses amis la découverte du grenier et des goûts de Joël. Joël qui le fouetta ce soir-là jusqu’à ce qu’il le supplie de le prendre. Joël qui, après avoir jouit, le renvoya dans son appartement en lui interdisant de prendre son plaisir. Lui, se moquant des ordres du comte, se masturba dans la douche avant de se coucher, mais aussi le matin avant d’aller faire le petit déjeuner.

- Et vous ne savez pas ? Il m’a demandé de but en blanc pendant que je lui servais le café : « Alors, Max, on se branle matin et soir, maintenant ? »
J’en ai renversé la tasse sur son costume. Il n’a pas vraiment apprécié. Il s’est levé et d’un ton glacial, il s’est exclamé :

- Ce n’est pas une polaire que tu viens de ruiner, c’est un costume Armani. Tu es maladroit, désobéissant, tu manques de sang-froid et tu tentes de m’ébouillanter. Tu n’es pas digne du tatouage Maori que tu as sur ton épaule. Je comprends maintenant que ton mec se soit barré avec la caisse, il devait avoir marre de ton incompétence. Nettoie moi tout ça, je vais devoir me changer par ta faute.

J’en suis resté comme deux ronds de flans oublié dans la cuisine. J’en avais les larmes aux yeux

- Max, tu as été Marsouin pendant 7 ans, toi, un ancien adjudant d'infanterie de marine et les remarques désagréables d’un patron te font presque pleurer ? s’étonna Alex

- Chaque adjectif a été pour moi comme un coup de poing dans la gueule ! En quelques mots il m’a sonné et fait comprendre que je l’avais profondément déçu. Mais ce n’est pas ça le pire de l’histoire.
Quand il est redescendu, je l’attendais dans le hall. Il avait mis un costume en cuir de Jitrois. Il s’est arrêté à l’avant dernière marche et m’a regardé droit dans les yeux, sans rien dire.
J’avais l’impression d’être emprisonné dans un filet que lentement il tirait vers lui. Il m’a dit : « Va me chercher ton blouson en cuir, celui dont tu es si fier ».
Je n’ai pas osé lui demander pourquoi. J’ai obéis comme un robot. Je n’avais aucune pensée cohérente.
Quand je suis revenu et que je lui ai tendu, il a eu un très léger sourire et m’a dit : « Va le poser sur mon lit, je te le rendrai quand tu seras digne de le porter. ».
Je suis allé le poser dans sa chambre, sur le lit, à côté d’une bride en cuir que j’ai un instant prise en main, un instant suffisant pour m’exciter et me faire bander.
Je suis vite redescendu. Il m’a regardé passer devant lui, il n’avait pas bougé. Il était magnifique dans son costume en cuir.
Je ne sais pas pourquoi, je suis resté au bas des marches et sans qu’il ait dit un mot ou bougé un doigt, je me suis avancé, mis à genoux et j’ai léché ses bottes et son cuir.
Quand il a mis sa main sur ma tête et m’a dit : « Oui, Max, tu commences à savoir ce qui peut me faire plaisir, mais ce soir, je serai obligé de te punir, n’est-ce pas ?  Allez, redresse-toi, Max.»
Et quand mon visage arriva à sa hauteur, il prit violemment ma nuque dans sa main et m’embrassa sauvagement. J’en ai jouis dans mon slip comme un adolescent surexcité. Et le pire, c’est qu’il l’a deviné, car il m’a dit : « C’est mignon, rien que pour ça, je serai moins sévère ce soir ! »

- Tu jutes quand un mec te roule une pelle, maintenant ? Ouais, c’est clair, t’es gravement amoureux, Max diagnostiqua Christophe

- Il a la topographie complète de mon cerveau, de mon cœur et de mon âme et il sait où appuyer pour me faire ressentir ce qu’il a envie : bonheur ou souffrance, gémit max en se prenant la tête dans les mains.

Les mots pour la suite : Noël, vent, corbeau(x), ventre, chêne(s), chemin, pluie, rencontre, bénédiction, trépied

Donc, la Baignoire et le Donjon sont réunis, le préquel aussi ! Et il y a 20 mots à caser : 10 de la Baignoire et 10 du Donjon !
Cate V : La Vestale, Gardienne du Temple et de la Raison va vous rappeler lesquels...

Ma puce, c'est à toi :

Waouhhh... Chaud... Bravo Treillis

Même si je suis flattée par les qualificatifs je te rappelle tout de même que les vestales devaient rester chastes .... Oups pardon j'ai merdé j'avais pas lu les petits caractères en bas du contrat. 

Donc les mots ! Pour le donjon nous avons fourni par VD (merci d'ailleurs encore à Device de nous avoir débarassé de l'urine et du WTF):
Estimation, friction, poularde, démon, gestation, anti-matière, dubitatif, fermenté, nerf de bœuf et ventilateur
Pour la baignoire fourni par Treillis (d'ailleurs t'as un coup de mou choupinou ? tu es soft ce coup ci) :
Noël, vent, corbeau, ventre, chêne, chemin, pluie, rencontre, bénédiction, et trépied 

Alors ma petite Alinoras tu avais proposé de te lancer je ne saurais trop t'encourager !

quand j'aurais finis mon chapitre 7... j'essaye...

Vous êtes trop forts !! Je suis épatée . Et bravo Device pour ton poeme !!

20 mots à caser...
Ben, je vous souhaite beaucoup de chance.

@ Treillis : bonne suite. Bravo.
Tu vas devoir te surpasser pour les 20 mots.

@Cate V. : On voit que tu suis et que tu ne laisses pas passer les écarts de Mr Treillis

C'est mon cote garde republicain. Je n'ai pas pu y entrer mais l'esprit est resté !

Cate V. a écrit:

(...)
Pour la baignoire fourni par Treillis (d'ailleurs t'as un coup de mou choupinou ? tu es soft ce coup ci) :
Noël, vent, corbeau, ventre, chêne, chemin, pluie, rencontre, bénédiction, et trépied 

Non, j'étais juste dans un autre univers :

"L'an mille sept cent quatre-vingt treize,
La veille de Noël, au soir,
Il faisait tel vent, telle neige,
Que les corbeaux restaient tapis
Dans le ventre creux des vieux chênes..."
(Noël de Chouans)

"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que le Seigneur te tienne dans le creux de sa main !"
(la bénédiction du conteur irlandais)

"Il n'y a ni si ni peut être, un trépied a toujours trois pieds."
(formule traditionnelle bretonne)

Et donc, j'ai pris 10 mots dans ces 3 textes qui parlaient à mon coeur, comme y parle le regard de Kriss ...

Merci des extraits poétiques...

c'est vraiment pas simple votre défi... Je me prends la tête...

Mes amis n'avaient mis pas longtemps à faire l'estimation des dégâts que causaient mes sentiments pour Joël.
Alex lança un regard dubitatif à Christophe. Il ne savait pas quoi faire avec le grand con que j'étais, pleurant sur son canapé. Comment pouvait-on à la fois être si heureux et si déspéré ? Je n'avais qu'une envie être dans ce grenier avec lui et me soumettre corps et âme.
Chris me serra dans ses bras jusqu'au tarissement de mes larmes, puis ils m'invitèrent à rester pour partager leur repas car c'était une des mes plats préférés : une poularde à la crème. Je refusais pour ne pas abuser de leurs attentions. Mais surtout car je désirerais plus que tout être à ma place à genoux devant le maître de mon coeur.

Dans le grenier, nu et soumis à son bon plaisir, j'attendais le regardant caresser ses jouets fixés au mur. Sensuellement, il touchait un gode gigantesque d'un doigt, effleurait un fouet, frôlait un nerf de bœuf. Il ne redécouvrait pas sa collection, il me montrait mon avenir avec lui. A chaque objet touché, mon coeur et mon corps s'affolaient. Il avait eu une grande journée pour mettre au point ce moment. Moi, pendant ce temps là, j'avais fermenté dans le doute et l'angoisse. Sur quoi avait peu aboutir une si longue gestation. Allais-je subir les frictions d'une cravache ou les coups de ce morceaux de bois qui ressemblait à une lame de ventilateur à l'ancienne ? Joël se jouait de moi, comme le démon qu'il était. Quoi qu'il choisisse, çà serait comme de l'anti-matière pour moi. Il allait faire exploser mon univers, et le reconstruire à coups de de sentiments violents, de plaisirs, de douleurs mélangés.
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J'espère avoir relever le défi avec succès. :-)
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les dix mots, à vous de jouer :

chocolat, sire, délire,
vagues, louve, cantiques,
émeute, ambre, dragon
Yéti (car il le vaut bien)

Court, mais puissant comme le Spirit qui sort de l'Alambic à la deuxième chauffe !
Ca me rappelle la première fois où j'ai découvert que les deux frères jumeaux du fils de la cousine de la concierge de la femme de ménage de ma Tante Amélie... [Ah, c'est hors sujet ?]
eH vlà, le Yéti qui fait son apparition, comme le perce-neige au printemps !
Merci Mame Alinoras