Bon, forcément, un film d'Almodovar... Tout est là, d'ailleurs : qu'y a-t-il besoin de dire de plus ?
Ce film est à l'image de tous ses autres films : joyeux patchwork de personnages hauts en couleurs, de relations ambigües, de non-dits, de mystères et de trouble. Ce film parle de tout à la fois : de l'enfance, de l'homosexualité, du cinéma, avec une frontière entre la réalité et le "film" qui nous fait parfois nous perdre, un mystère de plus en plus présent et qu'on brûle toujours plus de découvrir au fur et à mesure de la façon dont il devient palpable, et de l'aspect poignant d'un amour d'enfance. à l'arrivée, c'est ce dernier point que j'ai trouvé le plus touchant. C'est triste. C'est cruel. C'est beau dans cet aspect-là. Et c'est vraiment un très bon film, aussi.
Après, pour les amatrices de MM qui voudraient y voir une belle histoire d'amour, ce n'est pas vraiment le propos (il y en a une, en vrai, mais plutôt cachée, on dira). Mais ça reste un très bon film.
4/5