Durant le printemps de mes 16 ans, l’amour, comme une belle éclaircie tant attendue, s’est présenté à moi de bien
des manières.
Avant cela, tout ce que j’avais, c’était un prénom : Sunny, bien trop solaire pour quelqu’un qui avance constamment à l’ombre de nuages orageux. Un nuage parce que je suis orphelin. Un de plus pour cette culpabilité d’être responsable de la mort de quelqu’un.
Et encore d’autres parce que je vis au sein d’un foyer pour mineurs, un milieu qui me confronte au quotidien à ma solitude
et mes démons.
Et d’un coup est venu l’orage : le féroce
et charismatique Ethan.
Et puisque le tonnerre justifie d’une belle
et fascinante manière la présence de nuages trop sombres, je suis fatalement tombé éperdument amoureux de lui.
Et pourtant, le danger, c’est bien l’éclair… Certes, il éclaire les zones d’ombres, mais quand il te tombe dessus, tu pleures, il pleut,
et tu n’en ressors pas indemne.
Heureusement, la pluie promet parfois un joli arc-en-ciel : Sasha
et Mathilda m’apprendront à voir qu’il n’y a parfois que ce pont fragile
et coloré entre l’amitié, l’amour tendre
et l’amour destructeur.
Et moi, Sunny, sous ce climat changeant, il ne me restera plus qu’à faire les bons choix pour tout concilier, grandir
et m’épanouir.
Hier à 15:55 par Pandorica
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