Un second tome que j’ai beaucoup aimé, dans la continuité parfaite de la fin du premier.
Nous voyons aisément l'évolution de la plume de l'auteur ici. Elle est plus fluide, plus émotive, plus démonstratrice. Cependant il a su rester juste dans le caractère de ses personnages.
Ce second tome est essentiellement du point de vue de Gaël, avec quelques apartés d'Axel. J'ai pris grand plaisir à découvrir plus en profondeur le personnage de Gaël. J'avais eu un coup de cœur pour lui dans le premier tome et il se confirme largement ici.
Un nouveau drame vient à nouveau frapper Axel. C'est triste, c'est injuste et malheureusement c'est la vie. De ce drame va découler tout un chamboulement pour Axel et Gaël.
Axel va réagir à sa manière.
Gaël va agir en conséquence.
Nous trouvons beaucoup de narration dans ce tome, ce qui contribue à nous faire ressentir chaque émotion, chaque question de Gaël, ses peurs, sa force et cet amour inconditionnel pour Axel. L'amour que porte Gaël à Axel est très fort et l'auteur nous le démontre par toutes sortes de gestes, d'actes, de paroles...de silences.
Et si Axel peut se montrer égoïste, très dur dans ses paroles et ses non-dits, je trouve qu'en prenant le temps de le connaitre, de le comprendre, en lisant à travers les lignes, sa réaction est légitime, même s'il aurait pu faire autrement, ce que l'auteur nous a bien démontré par les paroles finales d'Axel. Mais ceci n'est pas évident quand tout arrive si vite, si violemment.
Au fil des pages, nous voyons réellement la force de caractère de Gaël, celle qu'il nous avait offerte avec parcimonie dans le tome 1, ainsi que toute sa compassion et sa patience. C'est un homme qui a la tête sur les épaules, qui se dévoile à nous, qui nous narre ses blessures du passé, sa relation particulière avec sa sœur.
Ce personnage est vraiment un coup de cœur pour tout ce qu'il représente, tout ce qu'il fait...pour être lui, tout simplement.
Tous les personnages du premier tome sont présents et évoluent à leur rythme, à leur manière. Ils font partie intégrante à nouveau du récit, de l'histoire de Gaël et d'Axel, de leur famille, de la vie qu'ils espèrent construire. J'ai éprouvé beaucoup d'émotion avec Théo, le fils de Sandra, la meilleure amie d'Axel. Ce petit bonhomme m'a émue au possible. Certains passages étant même très poignants.
Page après page, nous découvrons un couple qui va se battre pour ce qu'il a, pour ce qu'il ressent. Un couple qui fera comme il peut, qui va vivre des instants très intenses, très durs, des instants de confidences extrêmes où chacun va se livrer avec honnêteté, même si cela fait mal.
Les tentations seront présentes, le doute aussi, la peur également.
Un bon mélange entre les épreuves qui heurtent à nouveau Axel (ainsi que tous les autres) et la vie qui doit continuer, autant personnelle que professionnelle.
J'ai apprécié voir Axel qui grandit enfin, prenant conscience de beaucoup de choses sur lui-même, sur son passé. Beaucoup d'aspects du premier tome trouvent leur conclusion ici. Une fin tout simplement magnifique. Je ne peux en dire plus. Mais à lire, sans aucun doute.
La plume de l'auteur est fluide, parfaite, ajustée au caractère de ses personnages. Elle dégage une émotion intense, une émotion qui m'a tirée quelques larmes.
Une plume qui nous dépeint des sentiments d'une force incroyable, un courage admirable, une peine incommensurable et quelques touches d'humour succulentes.
Une plume maîtrisée qui sait autant manier les mots, qu'en jouer.
Bref, un second tome que j'ai adoré, qui nous montre un Gaël différent, sous un nouveau jour. Enfin, différent, non, qui nous montre le vrai Gaël.
Un roman en constante évolution, rythmé, qui ne nous laisse aucun répit.
Un roman qui m'a fait pleurer car les épreuves et les réactions sont intenses et si soudaines, mais surtout, car l'auteur a su faire ressortir la moindre parcelle de douleur, de peur, de doute de chacun de ses personnages, il leur a offert un cœur, une âme, ce qui m'a peut-être manqué dans le premier tome.
En tout cas, une très belle conclusion pour cette duologie.
5/5
Hier à 11:42 par Pandorica
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